Histoire

Le château

Construit en surplomb au-dessus du ravin dominant la rivière du Tarn, visible à des lieues à la ronde, il occupe la partie extrême de la colline du village.

Édifié au XV^e siècle, les façades sont en schiste et malgré les remaniements du XVII^e siècle il est, l'un des châteaux de son époque, le mieux conservé de la région.

Le corps du logis rectangulaire est cantonné de quatre tours circulaires à la couverture d'ardoise haute et pointue et orné sur deux façades de lucarnes sculptées où se mêlent les styles gothique et renaissance.

Le château a subi les guerres de religion, époque où son seigneur Sébastien de Corbière, régent de l'évêque d'Albi, Philippe de Rodolphis s'y maintenait une petite garde. Il appartint par la suite à la famille des Passemar de Capriol, dont les descendants y habitèrent jusqu'aux années 1950.

À ce jour le château de Saint-André est une propriété privée et ne se visite pas.

Document sur le château par les archives départementales du Tarn

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L'église

Autrefois "chapelle" du château, sa construction débute au XV^e siècle (sanctuaire à trois pans) pour s'achever au XIX^e siècle. Le clocher-porche date du XVIII^esiècle dont la porte aux moulurations archaïques pourrait être un remploi.

Du côté nord, les chapelles sont plus récentes XIX^esiècle.

Tandis que les voûtes du sanctuaire et des chapelles méridionales sont conservées dans leur état primitif, celles de la nef ont été refaites aussi XIX^e siècle. Chapiteaux sculptés du côté de l'arc triomphal (personnages, monstres, écusson).

Les évêques d'Albi venaient s'y ressourcer durant l'été.

Dans le chœur de l'église, figurent les armes sur un écu de la famille Passemar de Capriol dernière résidente du Château.

L'église est classée au titre des Monuments Historiques depuis le 18 mai 1971, et la commune en est le propriétaire.